Le jeune des premiers nés
Le jeune des premiers nés
Le 11 février 2021
Jeûne des premiers-nés
Aspect historique
Lors de la dernière plaie d’Egypte, les premiers-nés d’Israël furent épargnés de la mort, grâce au sang placé sur les linteaux des portes. Par reconnaissance pour l’Eternel, chaque année la veille de Pessah, les premiers-nés jeûnent ou remplacent ce jeûne par un repas à caractère religieux (séoudat mitsva).
Lois pratiques
1 – Les premiers-nés garçons ou filles jeûnent la veille de Pessah‘, qu’il s’agisse d’un premier-né du père ou de la mère, et ce en souvenir du miracle de la dernière plaie, lorsqu’ils furent sauvés de la mort.
2 – Dans nos générations où la « faiblesse physique est tombée dans le monde » au point que le jeûne entraîne une fatigue et empêche de préparer correctement le Séder, les premiers-nés ont l’habitude de remplacer le jeûne par une séoudat mitsva, c’est un repas festif comme par exemple les repas que nous faisons pour célébrer la conclusion de l’étude d’un traité du Talmud.
3 – Si quelqu’un termine l’étude d’un des 24 livres de la Bible (par ex. Livre de Josué ou des Juges, avec un commentateur classique, Rachi, Ibn Ezra), cela est considéré comme une étude pour être dispensé du jeûne. (Resp. Igrot Moché 157)
4 – Si un premier-né ne peut assister au syoum et qu’au cours du jeûne, il se sente fatigué, il pourra arrêter de jeûner en prenant un repas frugal au cours de la journée, et donner quelques pièces pour les bonnes œuvres. (Resp. Chélat yithak 51)
5 – Les pères des garçons premiers-nés qui n’ont pas encore atteint l’âge de 13 ans jeûnent à leur place.
6 – Si le deuxième enfant des parents est le premier garçon de la famille, le premier enfant étant une fille, le garçon ne jeûnera pas.