Les Kapparot
Les Kapparot
Le 2 octobre 2024
Montant des Kapparot sur l’argent pour cette année 18 euros – 36 Shekels par personne.
18 Euros
/pers.
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Découvrez ci-dessous pourquoi nous avons choisi 36 shekels et 18 euros, en lien avec la symbolique de la guématria. Vous trouverez également la prière à réciter pour vous acquitter de cette mitsva de manière appropriée.
LES KAPPAROT SUR L’ARGENT
LES KAPPAROT SUR L’ARGENT
Dans la semaine qui précède Yom Kippour, on procède aux Kapparot : La coutume des Kapparot est une pratique ancienne liée à Yom Kippour. Traditionnellement, elle consiste à prendre un coq (pour les hommes) ou une poule (pour les femmes), à les faire tourner 3 fois autour de la tête tout en récitant une prière. L’animal est ensuite sacrifié et donné aux pauvres, symbolisant ainsi l’expiation des fautes de l’année écoulée. Le coq ou la poule est censé « prendre sur lui » les fautes de la personne, et l’acte de donner sa chair aux nécessiteux est une forme de charité.
De nos jours, de nombreuses personnes ont remplacé cette pratique par un don en argent, qui est ensuite offert aux pauvres ou à des œuvres de bienfaisance, telles que des associations de Torah. Cette alternative est largement acceptée par la plupart des autorités rabbiniques, car l’idée centrale des Kapparot est l’acte de charité qui accompagne le rituel, que ce soit par l’intermédiaire d’un animal ou d’un don financier.
L’argent est souvent considéré comme une option plus pratique et plus respectueuse dans les sociétés modernes, tout en maintenant l’esprit de l’expiation et de la générosité envers les plus démunis, ce qui adoucit le jugement à l’approche de Yom Kippour. Certaines personnes choisissent de donner une somme d’argent équivalente au prix d’un coq ou d’une poule.
LE COUT DE CHAQUE KAPPAROT
LE COUT DE CHAQUE KAPPAROT – 18 Euros / 36 Shekels
Le coût symbolique de chaque Kapparot est fixé à 18€, correspondant à la valeur numérique du mot « Vie » (en hébreu : ‘Haï). En Israël, le prix d’un poulet est souvent supérieur à 18 shekels, c’est pourquoi il est d’usage de donner 36 shekels (soit deux fois 18) pour renforcer la symbolique de la vie. Ce don représente un acte de charité plus significatif, et plus le don est grand, plus il contribue à adoucir le jugement divin, en vous souhaitant la vie et un jugement doux.
En récitant les versets traditionnels associés aux Kapparot et en offrant cet argent à une institution de bienfaisance ou d’étude de Torah, vous accomplissez une mitsva précieuse. Nous vous proposons de soutenir Israeltorah, une cause noble qui diffuse les enseignements de la Torah et renforce l’unité du peuple juif.
18 euros – 36 Shekels
18 Euros
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PRIERE A DIRE EN UTILISANT L’ARGENT (ou carte bancaire)
PRIERE A DIRE EN UTILISANT L’ARGENT (ou carte bancaire)
Dire trois fois : Benei adam, yochvé ‘hochekh vétsalmavèt, assirei ‘oni ouvarzel, yotsiem me’hochekh vetsalmavet, oumosrotéhème yenatek. Evilim midérekh, pich’am oumé’avonotéheme yit’anou, kol okhel tétaev nafcham, vayaguiyou ad chaarei mavet. Vayiz’akou el ado-naï batsar lahem, mimétsoukoteihéme yochi’éme. Yichla’h devaro véyirpaème, vimalet mich’hitotam.yodou lado-naï ‘hasdo vénifleotav livnei adam. Im yech alav malakh mélits e’had mini alef léhaguid léadam yochro. Vaye’hounénou vayomer : pédaéhou méredét cha’hat matsati khofer.
Puis pour chaque membre de la famille (homme ou femme), lisez 3 fois la phrase suivante et faites tourner l’argent au-dessus de leur tête 3 fois à chaque étape, en récitant simultanément :
- Zeh ‘halifati (tout en faisant 3 rotations).
- Zeh temourati (tout en faisant 3 rotations).
- Zeh kaparati (tout en faisant 3 rotations).
Puis, continuez en récitant :
Zeh hakessef yelekh litsedaka, vaani elekh le’haïm tovim aroukhim oulechalom tout en terminant la dernière rotation.
LES KAPPAROT TRADITIONNELLES
LES KAPPAROT TRADITIONNELLES
Les Kapparot sont une coutume dont les origines remontent à l’époque des Guéonim, il y a environ mille ans. Aujourd’hui, cette pratique est largement répandue dans de nombreuses communautés à travers le monde.
La coutume consiste à prendre un coq pour chaque homme de la maison et une poule pour chaque femme. Pour les familles aux moyens limités, il est permis de prendre un coq pour tous les hommes et une poule pour toutes les femmes. Pour embellir cette pratique, certains choisissent des coqs blancs, en référence au verset de Yéchayahou (Isaïe 1:18) : « Venez, réconcilions-nous, dit l’Éternel ! Vos péchés, même rouges comme le sang, peuvent devenir blancs comme la neige… » Il est recommandé que le chef de famille fasse d’abord tourner le coq au-dessus de sa propre tête, puis au-dessus des autres membres de la famille, en référence à ce qui est dit du Cohen Gadol (Grand Prêtre) : « Il fera expiation pour lui-même et pour sa maison ». Ainsi, il s’acquiert un mérite avant de faire expiation pour les autres. [Chlah, ‘Havat Yaïr, Kaf Ha’haïm]
Les pensées de repentir
Au moment des Kapparot, il est important de réfléchir au repentir (Téchouva). Il faut avoir l’intention que tout ce qui est fait au poulet symbolise les quatre formes de peine de mort que le tribunal terrestre aurait pu nous infliger. Lorsque le Cho’het (abatteur rituel) tient le cou du poulet, cela symbolise la strangulation. Quand il l’abat, cela correspond à la mort par l’épée. Quand il le jette à terre, c’est l’équivalent de la lapidation. Et quand il le plume et le fait griller, cela correspond à la mort par le feu. En s’identifiant ainsi au poulet et en réfléchissant à se repentir sincèrement, Hachem, dont la main droite est tendue pour recevoir les repentants, pardonnera.
L’abattage
Il ne faut pas abattre un poulet en présence d’un autre encore vivant, afin de ne pas provoquer de souffrance inutile. De plus, il est craint que, sous l’effet de la peur, le poulet restant soit considéré comme Taref (impropre à la consommation) si sa vue se dégrade [Yoré De’a 36:12].
Recouvrir le sang
Après l’abattage d’une bête, le Cho’het est obligé de recouvrir le sang avec de la terre. Avant l’abattage, il faut préparer le sol en y plaçant de la terre à l’endroit prévu. Après l’abattage, le Cho’het récite la bénédiction suivante : « Baroukh ata Hachem Elokénou mélekh ha’olam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou ‘al kissouï hadam bé’afar » et recouvre le sang.
Il est important que ce soit le Cho’het qui procède à cette action, car la Torah dit : « Celui qui a fait couler le sang doit le recouvrir ». Cependant, il est bon, après que le Cho’het a recouvert le sang du premier poulet, de permettre au propriétaire des autres poulets de recouvrir leur sang lui-même [le Cho’het doit le nommer comme son substitut]. Cette Mitsva est précieuse, surtout de nos jours où elle est peu pratiquée. Si plusieurs membres de la famille sont présents, chacun doit réciter la bénédiction sur son propre poulet et procéder au recouvrement du sang. Les mêmes lois s’appliquent aux femmes.
Après l’abattage
Le poulet doit être salé selon la Halakha, puis mangé. Il est recommandé de donner l’argent correspondant au prix du poulet aux pauvres, plutôt que de leur donner directement les poulets, afin de ne pas les embarrasser en leur offrant une volaille sur laquelle nos péchés ont symboliquement été transférés.
Certains ont l’habitude de réaliser la Kappara avec de l’argent équivalent au prix du poulet. D’autres la pratiquent également avec un poisson cru.
PRIERE A DIRE EN UTILISANT UN COQ OU UNE POULE
PRIERE A DIRE EN UTILISANT UN COQ OU UNE POULE
Dire trois fois : Benei adam, yochvé ‘hochekh vétsalmavèt, assirei ‘oni ouvarzel, yotsiem me’hochekh vetsalmavet, oumosrotéhème yenatek. Evilim midérekh, pich’am oumé’avonotéheme yit’anou, kol okhel tétaev nafcham, vayaguiyou ad chaarei mavet. Vayiz’akou el ado-naï batsar lahem, mimétsoukoteihéme yochi’éme. Yichla’h devaro véyirpaème, vimalet mich’hitotam.yodou lado-naï ‘hasdo vénifleotav livnei adam. Im yech alav malakh mélits e’had mini alef léhaguid léadam yochro. Vaye’hounénou vayomer : pédaéhou méredét cha’hat matsati khofer.
- Pour chaque HOMME de la famille, lisez 3 fois la phrase suivante et faites tourner le coq au-dessus de la tête 3 fois à chaque étape, en récitant simultanément :
- Zeh ‘halifati (tout en faisant 3 rotations).
- Zeh temourati (tout en faisant 3 rotations).
- Zeh kaparati (tout en faisant 3 rotations).
Puis, continuez en récitant :
Zeh hatarnegol yelekh lash’hita, vaani elekh le’haïm tovim aroukhim oulechalom tout en terminant la dernière rotation.
- Pour chaque FEMME de la famille, lisez 3 fois la phrase suivante et faites tourner la poule au-dessus de la tête 3 fois à chaque étape, en récitant simultanément :
- Zot ‘halifati (tout en faisant 3 rotations).
- Zot temourati (tout en faisant 3 rotations).
- Zot kaparati (tout en faisant 3 rotations).
Puis, continuez en récitant :
Zot hatarnegolète telekh lash’hita, vaani elekh le’haïm tovim aroukhim oulechalom tout en terminant la dernière rotation.